Dans le rapport rendu public ce mercredi 3 décembre, il est question du fait que Jules Bianchi "n'a pas suffisamment ralenti" et qu'un système de sécurité du véhicule "pourrait avoir affecté la vélocité de l'impact".
Le 5 octobre dernier, le Niçois Jules Bianchi était victime d'un grave accident au grand prix de Suzuka (Japon). La Formule 1 du Français était venue percuter une dépanneuse qui intervenait sur le bas-côté. Il est aujourd'hui à l'hôpital Saint-Roch, dans sa ville natale, toujours dans un état grave.
Un mois après ce terrible accident, la Fédération internationale de l'automobile rend public le rapport d'enquête sur l'accident.
La FIA inspecte la FIA
Ledit rapport, rédigé par une commission de 10 personnes sous la direction de la FIA elle-même, disculpe l'organisation de la course et le réglement. Il est à noter que ce réglement est justement rédigé par la FIA.Selon ce rapport, la vitesse de Jules Bianchi est en cause et le pilote "n'a pas suffisament ralenti" lorsque la direction de la course a sorti le drapeau jaune après la sortie de route d'Adrian Sutil, Le drapeau jaune signifie qu'il y a danger et somme les pilotes de ralentir.
D'autre part, le rapport souligne que le Failsafe (système qui baisse le régime du véhicule en cas de perte de contrôle) n'a pas suffisament infléchi la vitesse du véhicule.
Des autosuggestions
Si l'indépendance du rapport peut être questionnée, il a le mérite de suggérer des évolutions dans le but d'améliorer la sécurité sur les circuits de Formule 1.Il est proposé par exemple de modifier le calendrier pour éviter que des Grands Prix se déroulent sous des pluies diluviennes. C'est justement ce qui s'est passé au Japon, le 5 octobre, et qui a contribué aux sorties de piste des pilotes.
L'intégralité du rapport ici.
Le reportage de Bernard Persia.
Revoir le reportage de Marc Brucker sur l'accident (7 octobre 2014)