Deux jeunes hommes soupçonnés d'être impliqués dans les tirs à la Kalachnikov le 9 février à Marseille quelques heures avant une visite du premier ministre Manuel Valls ont été déférés hier, jeudi 19 février devant le parquet
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Deux individus ont été écroués
Le parquet a requis leur mise en examen notamment pour association de malfaiteurs en vue de commettre des tentatives d'homicide volontaire. Le parquet a également demandé leur mise en examen pour infraction à la législation des stupéfiants et infraction à la législation sur les armes en bande organisée, a précisé la source judiciaire. Le parquet a également demandé leur placement sous mandat de dépôt. Les deux hommes avaient été interpellés dimanche à Saint-Denis avant d'être transférés à Marseille et placés en garde à vue.
Des tirs à l'arme de guerre quelques heures avant la visite de Manuel Valls
Appelés par des riverains pour des tirs de kalachnikov tirés en l'air, des policiers avaient été pris pour cible le 9 février dans la cité sensible de la Castellane, dans les quartiers nord, connue pour être une plaque tournante du trafic de drogue. Ces tirs -qui n'avaient fait aucune victime- étaient intervenus quelques heures avant la visite du Premier ministre Manuel Valls venu présenter des résultats
"encourageants" dans la lutte contre la délinquance et qui avait qualifié ces tirs d'
"inacceptables". Peu après ces tirs, les policiers avaient retrouvé sept kalachnikov et plusieurs kilos de cannabis dans un appartement, dont les quatre occupants avaient été placés en garde à vue avant d'être relâchés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. A proximité de ce logement, les policiers avaient également découvert "
une BMW faussement immatriculée" dans laquelle se trouvaient "deux fusils à pompe, 400 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles", selon une source policière.