Une dizaine d'hélicoptères de la gendarmerie, de l'armée de l'air et de la sécurité civile se relayaient dans les airs mardi à Seyne (Alpes-de-Haute-Provence), près des lieux où s'est écrasé un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings.
Sur un grand pré servant d'aérodrome dans ce village fortifié, réputé notamment pour être un centre de vol à voile, un QG a été installé pour les recherches, et les hélicoptères décollaient tour à tour pour se rendre sur la zone du crash, Au fond de ce vaste espace, deux grands hangars de tôle verte abritent des planeurs.
Au milieu des camions de pompiers, des chenillettes (petits véhicules légers équipés de chenilles) ont été déployés, vraisemblablement pour être hélitreuillées sur le lieu où s'est écrasé l'avion, à quelque 1.500 m d'altitude, sous la tête de l'Estrop, dans la vallée de la Blanche, à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau de Seyne.
❗#AlpesDeHauteProvence Ne cherchez pas à vous approcher de la zone du crash de l'#A320. N'encombrez pas les axes routiers
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 24 Mars 2015
La route depuis Digne-les-Bains, à une quarantaine de kilomètres, est également le théâtre d'un incessant chassé-croisé de véhicules de secours et de gendarmes. Cent cinquante personnes ont été tuées mardi dans le crash d'un Airbus A320 de la filiale low-cost de la compagnie aérienne allemande Lufthansa, dans cette zone très difficile d'accès du sud des Alpes françaises.
L'avion, qui effectuait une liaison entre Barcelone et Düsseldorf, transportait 144 passagers et six membres d'équipage.