Bernard Laporte, le manager de Toulon, qui affronte le Leinster dimanche (16h15, à suivre en direct sur notre site) à Marseille pour une place en finale de Coupe d'Europe, a assuré samedi qu'une troisième victoire finale de rang n'était "pas une obsession, mais une possibilité".
Est-ce qu'il y a une pression particulière à la veille de cette demi-finale?Bernard Laporte "C'est une pression que l'on aime avoir.
On joue au rugby pour disputer ce genre de rencontre.
Les saisons sont longues, et si on travaille bien on a des récompenses qui sont ces matches-là. Il n'y a pas de pression particulière, si ce n'est celle d'une demi-finale à Marseille. C'est plus une envie féroce de jouer ces matches qui nous anime et de tout mettre en place pour gagner".
Les joueurs, le président et vous-même parlez beaucoup de la possibilité de réaliser le triplé (trois victoires de rang en Coupe d'Europe). Est-ce devenu une obsession?
R: "Ce n'est pas une obsession, mais une possibilité. Ce serait unique. On en parle entre nous bien entendu et on a envie de réaliser cela. Je ne sais pas si ce serait un exploit, mais ça peut nous donner encore plus de motivation. C'est un de nos objectifs, comme l'est le Top 14. En ce moment, nous sommes dans la Coupe d'Europe. Les joueurs ne choisissent pas. Mais quand on est en demi-finale, l'excitation grandit. Pour ce match face au Leinster, on a rien changé, on s'est préparé comme d'habitude, en regardant les qualités de notre adversaire".
Vous avez fait le choix de laisser Steffon Armitage sur le banc et de reconduire Juan Martin Lobbe en troisième ligne. Qu'est-ce qui a motivé votre choix?
R: "Steffon ne s'est pas entraîné en début de semaine. Après, comme tout le monde était sur pied et que Juan (Lobbe) avait donné satisfaction à Grenoble, on a donné la priorité à ceux qui étaient en forme. Quand on peut se le permettre, c'est bien.
Ça aurait été stupide de faire commencer Steffon, alors qu'il n'est pas à 100%.
On sait également ce qu'il peut nous apporter en rentrant trente minutes, avec sa qualité première de récupération au sol. Quant à Juan, c'est un troisième ligne qui apporte sa puissance et sa qualité de placage. Je le répète mais ce n'est pas un choix tactique. Si Steffon avait été valide, on aurait peut-être procédé différemment. Là, on ne s'est pas posé de question. Juan a gratté sept ballons à Grenoble. Il savait ce qu'il devait faire. J'en avais parlé avec lui. Il devait nous apporter ce que Steffon fait. Il s'était focalisé sur ça et a très bien réussi".
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