Catherine Deneuve, dont le dernier film "La Tête haute" sera projeté en ouverture du Festival de Cannes hors compétition, estime "qu'il est trop tard pour qu'(elle) devienne une dame sérieuse".
"Il aurait fallu que je m'y mette bien plus tôt... Que j'épouse un prince. Ça, c'est sérieux !", ajoute l'actrice dans un entretien accordé au magazine ELLE pour qui elle pose devant l'objectif du photographe britannique David Bailey, le seul homme qu'elle ait épousé, et qu'elle n'avait pas revu depuis vingt ans.
"La tête haute"
Evoquant le tournage de "La Tête haute", film d'Emmanuelle Bercot dans lequel elle interprète un juge pour enfant, Catherine Deneuve raconte que pour "être le plus juste possible", elle a effectué un stage d'observation de plusieurs jours au tribunal de grande instance de Bobigny, assistant à des entretiens avec des magistrats, des éducateurs, des assistantes sociales, des psychologues et des avocats.A propos du jeune héros du film qui, en difficultés, abandonne ses études, Catherine Deneuve, estime "qu'on ne se rend pas compte de ce qu'on perd sur le moment". Elle a aussi abandonné le lycée pour le cinéma. "Je suis très favorable à ce que les enfants fassent des études. Je trouve très utile d'apprendre des choses qui ne servent à rien et qu'on n'a jamais l'occasion d'apprendre par la suite", dit-elle.
"Les mêmes doutes"
Evoquant le Festival de Cannes et les compétitions en général, Catherine Deneuve confie que "la +compét'+ pour la +compét'+, ce n'est pas (son) truc"."Je n'aime pas trop les récompenses. Cela fait plaisir sur le moment, mais ça ne sert strictement à rien.
Cela n'a jamais rendu personne meilleur acteur. On reste avec les mêmes doutes", ajoute-t-elle.