Une application pour le don d'organes

Une équipe marseillaise vient de créer une application gratuite qui permet à une personne qui a la volonté de donner un organe, d'avertir ses proches de ce choix. Mise en place le 22 juin pour la journée mondiale du don d'organes.

"L"appli du donneur d'organes", c'est son nom, permet non seulement de sensibiliser le public au don d'organes, et aussi de pouvoir communiquer à ses proches sa volonté de donner des organes. L'application permet de renseigner son nom, son prénom et de personnaliser sa carte de donneur. Leur slogan "Pour sauver des vies, il faut l’avoir dit !"

Le don d'organes en chiffres

Le 22 juin, c'est la journée mondial du don d'organes. L'occasion de connaître quelques chiffres : 
-560 décès par an faute de dons
-3300 personnes sauvées chaque année grâce aux dons
-un donneur peur sauver jusqu'à 4 vies et donner jusqu'à 6 organes : les reins, le coeur, le foie, le pancréas, les poumons et les tissus
-tout le monde peut donner, à tout âge

Comment ça marche ?

L'application permet de personnaliser sa carte de donneur d'organes et d'envoyer un sms à ses proches, avec le message suivant: "“Aujourd’hui, j’ai fait le choix d’être Donneur
d’Organes. C’est une décision importante que je voulais partager avec toi car je suis sensible au combat de ceux qui donnent pour sauver des vies. Sache que cette carte digitale et ce message que je t’ai envoyé te permettront de témoigner de mon engagement si un jour le corps médical te le demande. Cette carte est générée par l’application mobile “Donneur d’Organes”

Appli à télécharger sur téléphone mobile ou sur le site www.applidudonneurdorganes.org

Que dit la loi sur le don d'organes ?

Lors d'une ITW pour France soir, Jean-Pierre Scotti, le président de la Fondation Greffe de Vie faisait le point sur le don d'organes en France :"En France, la loi sur le don d’organes est régie par le principe du droit d’opposition (Tu n’as pas dit non, tu es donneur). Lorsqu'un décès brutal arrive, les médecins consultent le registre du «refus» disponible auprès de l’Agence de la biomedecine (seulement 83000 personnes étaient inscrites en 2011). Si le défunt n'y est pas inscrit, conformément à la loi, ils s'enquièrent de sa volonté auprès de ses proches, qui, ne sachant pas sa position essaient d’interpréter sa volonté. Pourtant, dans la théorie, si la personne n'a pas manifesté son refus de son vivant, elle est considérée comme donneur."