Depuis dimanche, des écobuages mal maitrisés ont entraîné deux feux de forêt qui ont respectivement brûlé 22 hectares de végétation au Fugeret et 12 hectares à Colmars-les-Alpes. La Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence appelle à la vigilance.
Des interventions dont les pompiers des Alpes-de-Haute-Provence se seraient bien passés en ce début d'année. Deux feux de forêt se sont déclarés depuis ce week-end au Fugeret puis à Colmars-les-Alpes. En cause, des écobuages qui ont dégénéré.
Dimanche, en début d'après-midi, c'est d'abord au Fugeret, au hameau d'Argenton, qu'un écobuage a débordé sur des broussailles dans une zone difficile d'accès. Malgré l'intervention rapide d'une trentaine de pompiers, le feu aura dévasté 22 hectares de végétation avant d'être maitrisé.
Le lendemain, c'est à Colmars-les-Alpes que le SDIS des Alpes-de-Haute-Provence doit intervenir. Avec l'aide du Choucas 04, 40 pompiers sont déployés sur cette zone escarpée. Ils parviennent à fixer le sinistre. 12 hectares sont partis en fumée.
Suite à ces deux feux, Violaine Démaret, la préfète des Alpes-de-Haute-Provence, a appelé à la prudence et à la vigilance lors des opérations d'écobuages.
Elle rappelle également que la pratique de l'écobuage est réglementée. Elle est d'ailleurs interdite lors des épisodes de pollution atmosphérique et lorsque le vent dépasse les 40km/h.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, il est actuellement possible de pratiquer l'écobuage car la période s'étalant du 16 octobre au 15 mars est à moindre risque.
Néanmoins, seuls les propriétaires, locataires ou fermiers peuvent faire brûler des végétaux issus des travaux agricoles, forestiers et autres débroussaillement obligatoire.
Les déchets verts (tontes de gazon, taille des arbres et des arbustes, aiguilles mortes et feuilles) ne peuvent en aucun cas être brûlés.