Ils sont arrivés vers 8h30 ce jeudi matin au Vernet. Les dirigeants de la compagnie allemande veulent montrer leur soutien aux proches des victimes en ce jour anniversaire alors que beaucoup de familles leur reprochent d'avoir laissé travailler le co-pilote malgré ses nombreux arrêts maladie.
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Les dirigeants de la Lufthansa et de sa filiale à bas coûts Germanwings sont arrivés au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) pour la commémoration anniversaire. Le PDG de la Lufthansa Carsten Spohr et celui de la Germanwings Thomas Winkelmann sont arrivés peu avant 08H30 dans la petite commune alpine située à proximité immédiate des lieux du drame, et qui abrite notamment la principale stèle en mémoire des victimes.
Une centaine de membres de la Lufthansa
"Nous sommes ici aujourd'hui pour montrer notre respect aux victimes, montrer qu'on les soutient, même un an après", a déclaré à la presse Carsten Spohr, en allemand, avec l'aide d'une traductrice.
Aujourd'hui n'est pas le lieu de parler en termes judiciaires, aujourd'hui on est juste là, avec 100 membres et collaborateurs de la Lufthansa, pour aider les familles à supporter leur deuil et les aider le mieux que l'on peut",
a-t-il poursuivi, quelques minutes avant les cérémonies organisées par la compagnie.
Les responsabilités de la compagnie
Le crash de l'avion de la Germanwings, que le copilote allemand Andreas Lubitz avait délibérément projeté vers le sol après s'être enfermé dans la cabine de pilotage, avait provoqué la mort de 144 passagers et six membres d'équipage. Andreas Lubitz souffrait de graves troubles psychologiques dès 2008, lorsqu'il a entamé sa formation de pilote. Autant d'éléments qui, pour les proches, signent la responsabilité la compagnie low-cost Germanwings et de sa maison mère, Lufthansa : jamais elles n'auraient dû l'installer dans un cockpit. A ce jour toutefois, aucune poursuite n'a été engagée à leur encontre. Le droit allemand ne reconnaît pas la responsabilité d'une entreprise en tant que personne morale dans ce type d'affaires et il n'existe pas à ce stade de soupçons suffisants sur d'éventuelles responsabilités individuelles de responsables des compagnies.