Une jeune apicultrice des Mées, dans les Alpes-de-Haute-Provence lance une opération de parrainage de ruches pour constituer son cheptel d'abeilles. L'opération a déjà séduit une dizaine de parrains qui recevront leur miel à la prochaine récolte.
"Une ruche pleine avec un essaim dedans, c'est 300 euros".
Cynthia Alègre possède à ce jour six ruches, mais elle n'a pas les moyens d'acheter les 200 ruches nécessaires pour mener son activité. C'est pourquoi l'apicultrice des Mées a créé un système de parrainage pour constituer rapidement son cheptel d'abeilles.
Cette ancienne assistante de direction de 35 ans s'est lancée dans l'aventure apicole l'an dernier. Un peu par hasard. Quand son oncle apiculteur a du abandonner son activité. Sans rien y connaître, la jeune femme a pris la relève familiale et s'est piquée au jeu.
Cynthia a créé sa petite entreprise "Le rucher des Oliviers" et elle a installé sa miellerie dans une vielle caravane. Avec le système de parrainage qu'elle propose, elle espère trouver de nouveaux financements pour développer son activité. Dix parrains ont déjà répondu à l'appel. Chaque nom est inscrit sur la ruche achetée qui va rejoindre les autres au milieu des oliviers.
Sur son site, Cynthia précise que "les ruches sont de fabrications françaises issues des forêts de pins des Landes et les abeilles sont des abeilles noires locales.Il n’y a pas d’importation, juste du « Made in France".
L'apicultrice propose trois formules : un parrainage d'abeilles (1 500, 3 000 ou 6 000 abeilles), l'adoption d'une ruche ou demi-ruche avec un engagement sur un an ou un engagement sur cinq ans. La contribution du financeur va de 24 euros à 90 euros. En échange, le parrain reçoit à domicile le miel de ses abeilles, de 500 grammes à 6 kilos selon la formule choisie. Les contributeurs recevront leur première livraison dès la prochaine récolte.
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