Ce vendredi 22 juin est la journée nationale de réflexion sur le don d'organes. En France, 80 personnes sont mortes l'an dernier faute de greffe. Mais plus de 6000 ont pu en bénéficier ! Témoignages d'Azuréens transplantés, à destination des donneurs potentiels que nous sommes...
A 21 ans, Ondine Apcarian a repris une vie normale. Pleine de projets, elle a entamé des études dans le secteur médical... Cette jeune étudiante antiboise se pensait pourtant condamnée il y a à peine 3 ans.
La veille de Noël 2014, Ondine souffre de violents maux de ventre. Les médecins diagnostiquent chez elle la maladie de Wilson, un syndrome génétique, une hépatite fulminante, qui peut lui être fatale, faute d'une greffe de foie à très court terme.
A peine trois semaines plus tard, Ondine est opérée. Sa vie est sauvée. Sa gratitude ainsi que cette de sa mère envers le donneur décédé est immense.
En ce vendredi matin, un groupe de sportifs était à l'entraînement sur une plage de Cagnes-sur-mer.
Ils seront sur la ligne de départ du prochain triathlon de Cagnes-sur-mer, par trio. Dans chacun d'entre eux, il y aura un transplanté qui nagera, courra ou pédalera.
Ce "relais de l'espoir", imaginé par l'association Montagnes d'Espoir, porte un message : celui d'une chaîne, celle du don d'organes, qu'il faut absolument promouvoir, renforcer et développer.
L'année dernière en France 6105 personnes ont pu bénéficier d'une greffe. Pour plus de la moitié d'entre elle il s'agissait d'une greffe de rein. Mais sur cette même année, 23828 personnes ont été en attente d'une greffe.
En France, pour le don d'organes, le consentement des personnes est présumé, sauf si un refus a été clairement exprimé. Pour savoir ce que dit la loi, rendez-vous sur le site de l'agence de biomédecine.
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de l'association France ADOT, qui dispose de représentants locaux.
