18 maisons auront totalement disparu d'ici la fin de l'année 2021. A la place, les berges de la Brague vont être "renaturalisées".
Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015, des précipitations d'une violence inouïe s'abattent sur le littoral des Alpes-Maritimes. Les inondations provoquent la mort de 20 personnes. L'une d'elle, une femme, a perdu la vie dans un camping en bordure de la Brague, à Antibes.
Ce quartier dit du Pylône a été le plus durement touché sur la commune d'Antibes. C'est là qu'un hameau entier est en train d'être démoli.
18 maisons d'habitation ainsi que le siège d'une entreprise sont en cours de destruction. Après le rachat avec le concours des services de l'Etat, le permis de démolir accordé en octobre 2020, l'enlèvement des encombrants, le désamiantage et le démontage de ce qui pouvait l'être, c'est la dernière étape. Tout devrait avoir disparu à la fin de l'année.
A l'issue de cette démolition, l'ensemble du site sera libéré. Il ne nous restera plus qu'à lancer des fouilles pour localiser une dernière canalisation amiantée, et la retirer.
Xavier Louison, directeur adjoint du service architecture et bâtiments, ville d'Antibes
Des berges rendues à leur état naturel
Une fois nettoyée, cette parcelle de 2.000 m2 sera entièrement renaturalisée. La Ville d'Antibes prévoit de transformer le site en "Parc du Pylône". Ce sera l'un des 20 jardins récemment créés ou bientôt créés par la municipalité.
Nous luttons contre les inondations en éliminant le risque, tout en rendant au lit de la Brague son côté naturel.
Jean Leonetti, maire d'Antibes Juan-les-Pins
D'ici 2023, ce quartier Est d'Antibes devrait donc avoir un nouveau visage plus naturel, et présenter un nouvel attrait touristique.
En amont, la commune de Biot, elle-aussi membre de la communauté d'agglomération Sophia Antipolis, a de la même façon décidé de détruire un ensemble de 23 habitations. Le hameau de la Brague avait été construit à la fin des années 90 dans un bras du cours d'eau remblayé artificiellement. Là-aussi, le lit de la Brague retrouvera son état naturel.