Hier, les deux jeunes présentés en comparution immédiate ont été relâchés car aucune plainte n'a été déposée et le policier qui les aurait reconnus ne s'est pas présenté à l'audience.
Dans la nuit de lundi à mardi, une vingtaine de jeunes ont pris pour cible des policiers de la brigade de nuit d'Antibes et de la bac. Ces derniers appellent en renfort des membres de la bac de Cannes, de Grasse et de Cagnes-sur-mer. Au total, une vingtaine de policiers sont mobilisés. Des pompiers sont également agressés par des jets de pierres. Trois voitures sont brûlées. Un policier reconnait formellement deux hommes. Ils sont arrêtés, placés en garde à vue et présentés au tribunal correctionnel de Grasse en comparution immédiate mardi après-midi.
Grand étonnement du parquet
Mais au grand étonnement du parquet, le policier ne se présente pas pour déposer et aucune plainte n'est enregistrée.
La vice-procureure n'a alors pas d'autre choix qui de requérir la remise en liberté des deux prévenus. D'autant qu'ils pourraient ne rien avoir affaire avec cette émeute. A la barre, ils ont expliqué qu'ils faisaient la fermeture du snack d'un ami. Le procès est reporté au 10 décembre.
Le directeur départemental de la sécurité publique, Marcel Authier, reconnait un loupé mais l'important selon lui est que la police a réussi à juguler ces violences urbaines. Ci dessous, son interview.