Affaire Omar Raddad : la piste du nouvel ADN n'a rien donné

En 2015, 24 ans après le meurtre de Ghislaine Marchal à Mougins, la découverte de traces d'un nouvel ADN avaient relancé l'enquête. Selon le journal 20 Minutes, l'homme à qui il appartient a été retrouvé et vient d'être mis hors de cause.

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Ce fut l'affaire Omar Raddad. Le jardinier mouginois, condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Ghislaine Marchal avant d'être partiellement gracié, a toujours clamé son innocence.

C'est à sa demande qu'en 2015 son avocate avait obtenu de la part du parquet de Nice que de nouveaux prélèvements soient réalisés sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène de crime : les deux portes où avaient été retrouvées les inscriptions écrites avec le sang de la victime, "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t".

Ces expertises avaient permis de découvrir un nouvel ADN présentant des similitudes avec celui d'un homme qui figurait alors sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).

Le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre avait alors ordonné aux enquêteurs de la gendarmerie de localiser ce suspect et de prélever son ADN pour le comparer directement avec celui découvert sur la scène de crime. Le journal 20 Minutes affirme que l'homme a été localisé fin janvier dans la Nièvre. Il s'agit d'un homme né en 1969. Toujours selon Le Parisien, les dernières analyses l'ont mis hors de cause.


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