Cannes : les plagistes remontés contre un décret qui menacerait 2.000 emplois

Les gérants des plages privées, réunis à Cannes en convention, ont adopté mardi une motion pour demander "plus de souplesse" dans la mise en oeuvre d'un décret régissant leur activité, qui risque selon eux de supprimer des établissements et "2.000 emplois".

Cette motion, adoptée mardi à l'unanimité, sera affichée dans tous les établissements de plage et une pétition sera lancée auprès de leurs clients, selon un communiqué de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), qui a organisée la première convention nationale des plagistes de France à Cannes durant deux jours.

Reportage à Cannes :

Les gérants des plages privées, réunis à Cannes en convention, ont adopté mardi une motion pour demander "plus de souplesse" dans la mise en oeuvre d'un décret régissant leur activité, qui risque selon eux de supprimer des établissements et "2.000 emplois".

Le "décret plage", adopté en 2006, impose que, à chaque renouvellement de concession, l'espace dévolu aux paillotes ne dépasse pas 20% de la superficie d'une plage naturelle et 50% d'une plage artificielle. La nouvelle installation doit être aussi démontable. "Dix ans après, ce décret a montré depuis son entrée en vigueur, les difficultés de sa mise en oeuvre et son coût financier important pour nos professionnels. En l'état actuel de la réglementation, le texte entraînerait (...) la disparition de 2.000 emplois sur le territoire national", s'inquiète l'Umih.

Au moins 150.000 emplois concernés


Selon l'Umih, qui se base sur l'Observatoire du littoral, le tourisme littoral "génère au moins 150.000 emplois et 44% de la valeur ajoutée de l'économie maritime". "Nous demandons plus de souplesse dans la mise en oeuvre du décret plage afin de concilier les activités économiques et les impératifs liés au domaine public maritime", poursuit le communiqué, proposantn que ce dispositif soit modifié "en ce qui concerne la densité des plages et la démontabilité des équipements en prenant en compte les territoires et les patrimoines".

L'Umih souhaite ainsi que la superficie des plages privées soit calculée pour l'ensemble d'une commune et non pour chaque anse.
- avec AFP - 
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