12 personnes, dont 9 ont été interpellées dans 3 communes des Alpes-Maritimes, ont été placées en garde à vue pour leur possible implication dans le braquage d'un supermarché en mars.
Quelque 160 gendarmes (dont le GIGN, le peloton d'intervention interrégional d'Orange et des gendarmes mobiles) ont été mobilisés pour procéder à ces interpellations à Cannes-La Bocca, Antibes et Villeneuve-Loubet.C'est dans cette commune proche de Nice qu'avait eu lieu l'attaque à main armée d'un supermarché le 30 mars au soir, alors que le magasin était bondé. Les 2 braqueurs s'étaient fait remettre le contenu de plusieurs caisses. Pris en chasse par les gendarmes, ils étaient parvenus à s'enfuir à bord d'un scooter de forte cylindrée.
Le montant du butin avoisinait les 14.000 euros, a précisé à l'AFP le procureur de la République à Grasse, Georges Gutierrez.
L'un des 2 braqueurs, âgé de 55 ans, avait été arrêté en août chez lui à Mouans-Sartoux, près de Grasse. Cet homme fiché au grand banditisme - 8 condamnations à son actif - avait été grièvement blessé lors de son interpellation par le GIGN.
Le co-auteur du braquage a été arrêté à l'aube, ainsi que 8 autres personnes "qui auraient pu aider les malfaiteurs avant ou après le braquage", a indiqué le colonel Gaël Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes.
Des perquisitions, toujours en cours, "ont permis de retrouver certains éléments liant ces personnes au braquage", a-t-il précisé.
3 autres personnes ont été extraites de leur lieu de détention pour être également placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire.
En outre, 8 personnes étaient également auditionnées comme témoins, selon le colonel Marchand.
L'enquête, menée par la brigade de recherche de Cannes, est dirigée par un juge d'instruction de Grasse.