Il était l'une des figure du cinéma africain. Le réalisateur producteur Idrissa Ouédraogo est décédé ce dimanche à Ouagadougou. Il avait 64 ans. Il avait obtenu le Grand Prix du Jury à Cannes pour "Tilaï" en 1990.
Le monde du cinéma est en deuil. Idrissa Ouédraogo est décédé ce dimanche matin dans une clinique de Ougadougou, au Burkina Faso.
Dans les années 90, j'avais montré deux de ses films : Yaaba et Titaï, pas parce qu'il était burkinabé mais parce qu'ils étaient beaux. Hier, Idrissa Ouedraogo a fermé les yeux pour de bon, au moment où se couchait le soleil qui a illuminé son oeuvre.
— gilles jacob (@jajacobbi) 18 février 2018
Figure de proue du festival burkinabè, Idrissa Ouédraogo était l'auteur d'une quarantaine de films. "Tilaï" , transposition d'une tragédie grecque dans l'Afrique contemporaine, avait obtenu le grand prix du Jury à Cannes en 1990.
UDisparition du cinéaste burkinabè Idrissa Ouedraogo. « Yam Daabo » (Le choix) son premier long métrage sélectionné par @F3Continents et @semainecannes en 1987. Prix Georges Sadoul 87. pic.twitter.com/TdAdoo05hm
— KinoScript (@KinoScript) 18 février 2018
IIdrissa Ouédraogo s'est aussi essayé au théâtre. En 1991, il avait mis en scène "La Tragédie du roi Christophe" d'Aimé Césaire à la Comédie-Française à Paris.
L’#Afrique, le monde artistique et le #Burkina ont perdu un grand homme,grand talent du #Cinema Idrissa Ouedraogo. Condoléances les plus attristées à sa famille et au pays des hommes intègres.
— Dr Djamila Ferdjani (@DjamilaF) 18 février 2018
Tu avais encore des choses à partager et à apporter au cinéma africain.
— Guiza Sonia Damour (@GuizaDamour) 18 février 2018
Tu avais des choses à transmettre à la jeune génération.
Tu n’aurais pas dû partir sitôt!
Tu n’aurais pas dû partir
Adieu Idrissa Ouedraogo #RIP pic.twitter.com/hmmX9XHt7Z