Il a décidé d'en faire un cas d'école: il réclame la somme de 21 millions d'euros à des riverains qui bloquent son chantier par une succession de recours.
300 mètres carrés, 5 niveaux dont une terrasse panoramique sur le toit...Situé sur la Croisette non loin du Palm Beach et du port Canto, le chantier de la Villa A est arrêté depuis 2011.
Cet hôtel particulier de luxe aurait du être terminé depuis 3 ans. Le permis avait été accordé en mai 2010 à un promoteur de St Raphaël, Yann Anciaux, mais les riverains du chantier ont multiplié les recours.
Le promoteur fait ses comptes
L'arrêt du chantier génère pour lui des préjudices considérables. Un particulier, prêt à débourser la coquette somme de 16 millions d'euros, aurait reculé face à ces retards administratifs.Yann Anciaux a donc décidé d'assigner ceux qui avait déféré le dossier devant la justice administrative: il réclame devant le tribunal de grande instance de Grasse la somme de 21 millions d'euros, et il dénonce des "recours abusifs", rappelant que les plaignants étaient prêts un temps à ne plus s'opposer au chantier moyennant la somme d'un million d'euros.
Il explique que
L'affaire sera jugée en février prochain.les recours initiés sur la Villa ont eu pour seul objectif d'extorquer de l'argent au promoteur comme cela se passe malheureusement de façon un peu récurrente ...Au niveau national, c'est une véritable plaie...
REPORTAGE: V.KOEPPEN, L.COLLET, A.TABA