Les quatre personnes, placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une jeune femme, notre consoeur Caroline Corvalan dont le corps mutilé a été découvert à Paris fin septembre, ont été relâchées sans qu'aucune charge eût été retenue contre elles.
Les enquêteurs de la brigade criminelle s'étaient intéressés à ces trois hommes et à cette femme, les dernières personnes à avoir été en contact avec la victime - une ancienne journaliste pigiste de 33 ans - peu avant son décès. Peu après les interpellations, les policiers s'étaient montrés très prudents quant à leur issue.
Les enquêteurs étaient parvenus début octobre à mettre un nom sur le cadavre mutilé au niveau des jambes, retrouvé dans une gaine électrique par des ouvriers travaillant sur un chantier, rue Louis Pasteur Valléry-Radot, près de l'hôpital Bichat.
La victime avait notamment travaillé, occasionnellement, pour France Télévisions et particulièrement France 3 Côte d'Azur, une collaboration à laquelle elle avait ensuite mis un terme en raison de problèmes personnels.
L'enquête s'est concentrée sur son environnement. Elle était originaire du sud de la France et vivait à Paris depuis quelques années.