L'abattage du loup simplifié par de nouvelles mesures de régulation officielles

Deux nouveaux arrêtés ministériels viennent d'entrer publié ce 2 juillet concernant la régulation du nombre de loups. Le premier augmente à 36 au lieu de 24 le nombre de bêtes qui pourront être abattues en 2015-2016. Le second rend plus souples les abattages, notamment dans les parcs nationaux.

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Parmi les évolutions, on note "une extension des territoires et des périodes d’intervention" et l'augmentation du nombre de loups prélevés (tués) passant de 24 au plan national à 36.
Ces textes, qui durcicent donc les conditions d'abattage des bêtes, interviennent quelques jours après la consultation publique lancée sur internet. Les intervenants étaient majoritairement opposés à ces nouveaux textes.
Lancée par des associations de défense des animaux sauvages, une pétition est aussi actuellement en ligne en faveur d’une cohabitation entre le loup et le pastoralisme .Elle affiche plus de 67 000 signatures.

Les arrêtés publiés ce jeudi, encadrent, et surtout facilitent, les conditions dans lesquelles ces abattages pourront être autorisés par les préfets en cas de dommages importants aux élevages, perpétrés malgré les mesures de protection (clôtures électrifiées, chiens, etc.).

Les tirs d’effarouchement et de défense seront maintenant possibles dans les parcs nationaux, on pense bien sûr dans les Alpes-Maritimes à celui du Mercantour.
Dans les zones où la prédation du loup est probable - les unités d’action - les tirs de défense seront autorisés même si le troupeau n’a jamais été attaqué. Des tirs possibles toute l’année et autorisés pendant 5 ans dans certaines zones à risques, même si aucune attaque n’est constatée tout au long de cette période.

Les tirs de prélèvement, pourront mener à la destruction de plusieurs loups par opération et ne seront plus forcément réalisés sous le contrôle de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) mais pourront être laissés à la responsabilité des chasseurs, des lieutenants de louveterie et des gardes-chasses particuliers assermentés. 

Voir les textes :

Réaction d'Eric Ciotti - Député et Président du Département des Alpes-Maritimes :

Dans un communiqué, il demande au gouvernement "d’aller encore plus loin, et de retirer le loup de la liste des espèces protégées en le classant parmi les espèces nuisibles."




Il se félicite aussi de la décision de pouvoir tuer des bêtes dans les parcs nationaux. Pour lui, "il faut maintenant passer aux actes, et je demande sans plus tarder au Préfet des Alpes-Maritimes d’engager ces tirs en cœur de Parc."
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