Depuis 17 ans, elle vit dans une maison enclavée en pleine nature. Pas de chemin d'accès de la part de la mairie, pas de réfection des canalisations d'eau qui ont endommagé la bâtisse; côté officiel, on répond que cette maison, officiellement n'existe pas.
Depuis qu'il vit ici, Maurice Garello a dû faire preuve d'imagination. Il a inventé la brouette à chenilles, seul moyen de remonter les courses jusque chez lui.
Comme dans la chanson, il vit dans une maison adossée à la colline, on n'y vient à pied, car il n'y pas de chemin d'accès, Pourtant des plans avaient été ébauchés par le SIVOM il y 4 ans.
Pour la mairie, il est impossible de désenclaver la maison, car construite illégalement dans la années 50.
Maison fantôme pour les uns, elle existe dans une autre procédure contre l'Etat cette fois.
La bâtisse, ayant été endommagée par les eaux de ruissellement, l'Etat a été condamné à 100 euros d'astreinte par jour pour n'avoir pas réalisé les travaux de réfection des canalisations.
Pas de nouvelles et un imbroglio juridique interminable, comme ce chemin de randonnée qu'ils empruntent depuis 17 ans pour rentrer chez eux, et sur lequel ils n'ont pas fini d'user leurs souliers.