1 an de prison avec sursis contre un médecin et une infirmière de la maison d'arrêt de Grasse

Trois soignants de la maison d'arrêt de Grasse étaient poursuivis devant la justice pour "homicide involontaire" après le décès par infarctus d'un détenu italien en 2010. Un médecin et une infirmière viennent d'être condamnés à un an de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer.

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La procureure Parvine Derivery avait abandonné les poursuites contre l'hôpital de Grasse qui assure les soins à la maison d'arrêt. Ce mercredi, l'établissement a été relaxé.
L'accusation avais aussi requis contre le médecin un an de prison avec sursis et un an de suspension professionnelle. Elle a été suivie.
Contre une infirmière, elle demandait six mois de prison avec sursis et à l'encontre de la seconde infirmière, absente du procès, la procureure avait requis deux ans de prison avec sursis, 3.000 euros d'amende et deux ans d'interdiction professionnelle. Elle est finalement condamnée à un an de prison avec sursis et un an d'interdiction d'exercer.

Reportage VERDI Laurent, DE SILVESTRO Richard et GROSS Johann :

durée de la vidéo : 00h01mn33s
©INA
Intervenants : Cira Antignano - Mère de Daniele Francesci, Aldo Lasagna - Avocat des parties civiles et Françoise Boselli - Infirmière.

Daniele Franceschi, un charpentier, est mort officiellement à la prison de Grasse d'une crise cardiaque et l'autopsie française a exclu des chocs traumatiques. Mais la famille n'a cessé de réclamer des éclaircissements sur les circonstances exactes du décès.

Incarcéré en France pour l'utilisation d'une carte bancaire falsifiée dans un casino, le jeune italien s'était plaint de la lenteur de l'administration pénitentiaire à répondre à ses demandes médicales, dans une lettre à sa famille.
Ce décès avait suscité un vif émoi en Italie. Le ministre italien des Affaires étrangères de l'époque, Franco Frattini, était notamment intervenu pour que le corps du détenu soit rapatrié pour une seconde autopsie.
L'ex-première dame française Carla Bruni-Sarkozy avait même écrit à la mère du détenu, Cira Antignano, l'assurant que "la justice française répondrait à ses attentes".
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