Alors que des rumeurs courraient sur son possible retrait du championnat, le Grand Prix de Monaco fera bien partie des 24 Grands Prix encadrés par la Fédération internationale de l'automobile. Une saison qui s'annonce être la plus chargée de l'histoire en termes de courses.
Cette année, les pilotes de F1 feront bien crisser leurs pneus sur l’asphalte de Monaco. La Fédération internationale de l'automobile vient d’officialiser le calendrier de la saison 2023 sur lequel figure bien le Grand Prix de Monaco, qui y conservera sa place jusqu'en 2025, infirmant ainsi les rumeurs qui planaient au-dessus de sa tenue en août dernier.
La manche devrait avoir lieu le 28 mai, deuxième étape de la période européenne qui débutera à Emilia Romagna en Italie, une semaine plus tôt.
Je suis heureux de confirmer que nous courrons à Monaco jusqu'en 2025 et je suis impatient de retrouver les rues de la célèbre Principauté pour le championnat de l'année prochaine, le 28 mai prochain
Stefano Domenicali, président et directeur général de Formula OneAFP
Une saison qui s'annonce être la plus chargée de l'histoire en termes de courses puisqu'elle en compte 24 au total. Cette nouvelle édition, qui donnera son coup d’envoi le 5 mars à Bahreïn, fait une place au Qatar après un an d’absence au calendrier. Avant de clore son championnat, la F1 fera un détour par Las Vegas, une nouveauté.
Néanmoins, pas de surprise pour le Grand Prix de France, qui n'aura pas lieu conformément à ce qui avait été annoncé par les organisateurs.
"Nous sommes fiers d'annoncer un calendrier 2023 avec 24 courses partout dans le monde. La Formule 1 connaît une demande sans précédent pour accueillir des courses et il est important que nous trouvions le juste équilibre (géographique) pour ce sport en général", s'est félicité le PDG de la F1 Stefano Domenicali, rapporte l'AFP.
Le Grand Prix de France retiré, malgré un succès de la saison 2022
En août dernier, l'annonce du retrait du Grand Prix de France avait étonné tant l'édition 2022 avait été succès. Interrogé par BFM, le maire de Nice, Christian Estrosi, s'était montré confiant. "Je ne me résigne pas [...] Je suis convaincu que dans les semaines qui viennent, nous aurons des choses extrêmement positives à annoncer pour l'avenir de notre Grand Prix", avait-il déclaré en juillet dernier.
Un mois plus tard, le patron de la F1, Stefano Domenicali, officialisait la nouvelle dans un entretien donné à L'Equipe : "Il n'y aura pas de GP en 2023", avait-il confié au journal spécialisé, sans préciser de raison particulière ayant motivé cette décision, bien que l'internationalisation de la F1 et la multiplication des candidatures aient été évoquées avec nos confrères de l'AFP.
Une douche froide pour les fans de Formule 1 à l'initiative d'une pétition appelant au maintien de la compétition sur le sol français. "Il est inconcevable qu'une telle manifestation n'est lieu sûr le territoire qui a une des plus grandes histoires de l'automobile et qui a été le plus écologique de la saison 2022", peut-on lire dans le descriptif de la pétition, signée plus de 1 400 fois, mais qui ne suffira pas à convaincre les organisateurs du GP.