43 animaux peuvent être tués en France du 1er janvier au 31 décembre 2018. L'association Ferus demande que les bébés non sevrés, sans doute morts après l'abattage de leur mère, fassent partie du décompte.
Dans un communiqué publié sur son site, Ferus, association née en 2003 qui milite nationale pour la défense et la sauvegarde des grands prédateurs, explique qu'une louve allaitante a été abattue par la brigade loup dans la vallée de la Vésubie le 2 juillet dernier.
Elle rappelle que l'Etat a augmenté au début de l'été le nombre maximum de loups qui peut être prélevé sur le territoire français, qui est passé de 40 à 43.
Ferus rappelle que
les jeunes loups pas encore sevrés à cette période sont sans doute tous morts de faim. Bref, “ils passent manifestement en pertes et profits
Pour l'association; c’est "une aubaine pour les pouvoirs publics qui autorisent toujours plus de tirs pour faire plaisir à une minorité.
Ferus demande une étude sur l’efficacité des tirs pour la protection des troupeaux
Pour l'association, ces tirs sont contre productifs car l’élimination “des loups dominants déstabilise la meute et a pour conséquence d’augmenter localement la prédation des individus éparpillés. Cela, toujours selon l'association, occasionne la création de nouvelles meutes. Elle demande donc une étude sur l’efficacité de ces tirs en matière de protection des troupeaux.