On en parle dans le #18h30Paca de ce jeudi 4 février avec le président de l’association défense des sinistrés du 15 juin 2010 à Draguignan et le maire de Breil-sur-Roya, Sébastien Olharan.
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La crue de l’Ouvèze à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) en 1992, les inondations dans le Var en 2010, les crues de 2015 dans l’ouest des Alpes-Maritimes et, il y a quatre mois, celles des vallées de la Vésubie et de la Roya.
La région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a été durement touchée par de violents événements météorologiques ces trente dernières années. Des crues qui ont causé des dizaines de morts et disparus, et cause des milliards d'euros de dégats. Et passé le temps du deuil vient celui de la reconstruction.
"Reconstruire de manière résiliente et durable"
Cinq jours après la tempête Alex, le président de la République s’était rendu dans les vallées sinistrées des Alpes-Maritimes. Emmanuel Macron avait alors promis de "reconstruire de manière résiliente et durable" et "d'y mettre les moyens".
Ce mardi, sur le plateau de France 3 Côte d’Azur, Xavier Pelletier, préfet délégué chargé de la reconstruction des vallées évoquait "les dégâts les plus importants qu'on est connu depuis la Seconde Guerre mondiale". Les collectivités territoriales espèrent aujourd’hui recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat afin de reconstruire les infrastructures ravagées par la tempête Alex.
Des ponts et des routes emportés, notamment dans la vallée de la Roya.
Cela prendra peut-être des années pour reconstruire les routes, alors pour certains habitants se pose la question de partir ou rester. Surtout pour ceux dont le logement a été sinistré.
C'est le cas d'Anaïs Gozard et de son mari, jeunes parents installés à Breil-sur-Roya : "Quand la catastrophe est arrivée, on avait tout dans cet appartement et on est partis avec rien. On attend une décision de la préfecture pour savoir si on va pouvoir réhabiter dans notre appartement et en fonction si on va rester à Breil-sur-Roya ou déménager sur la côte."