Meurtre de Lucéram : suite aux aveux, l'enquête ouverte pour assassinat

Le meurtrier présumé de la jeune fille tuée à Lucéram jeudi dernier, a été mis en examen pour assassinat samedi.

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L'homme a avoué son geste hier soir vendredi lors de sa garde à vue. Une expertise psychologique l'a déclaré responsable de ses actes. Il aurait prémédité son geste. L'autopsie de la victime sera pratiquée lundi.

Le jeune marginal a été présenté ce samedi après-midi au juge d'instruction. Il aurait avoué avoir acheté l'arme du crime, un couteau de plongée, quelques temps avant le drame.

A l'issue de sa garde à vue, le parquet a ouvert une information judiciaire du chef d'assassinat, qui devrait conduire à la mise en examen et à l'incarcération du jeune homme dans la soirée.

Selon une source proche de l'enquête, la jeune fille aurait d'abord reçu un coup de couteau à l'abdomen, avant d'être égorgée alors qu'elle était à terre.

L'homme avait été interpellé sur la terrasse de la maison avec un couteau de plongée. Des tests ont montré qu'il n'était ni sous l'emprise de l'alcool ni sous celle d'autres substances.

Expertise psychiatrique
 

Le suspect, un marginal, qui errait dans la région où sa mère résidait, avait alors été placé en garde à vue. Durant son audition devant les gendarmes, il a une nouvelle fois reconnu les faits, tout en demeurant extrêmement flou sur le mobile de son acte et sur une éventuelle préméditation, a affirmé à l'AFP la source proche de l'enquête.

Une première expertise psychiatrique menée ces deux derniers jours a conclu qu'il était "accessible à une sanction pénale", a indiqué le parquet.

Toutefois, a nuancé une source proche de l'enquête, il semble présenter de sérieux troubles psychiatriques.

Il reviendra à de nouveaux experts de déterminer si son discernement était aboli au moment des faits, en d'autres termes s'il peut être condamné pénalement ou s'il doit être interné en hôpital psychiatrique pour recevoir des soins.

Déscolarisé et en rupture avec ses proches, le meurtrier présumé avait été hébergé pendant un an, jusqu'à l'été 2011, par la famille de la victime. Il était un camarade de classe de l'un des six enfants de cette famille.

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