REPLAY- Critique du bilan municipal, mesures phares, les candidats se sont affrontés sur notre antenne. Revitalisation du centre-ville, gestion des finances et sécurité, voilà quelques thèmes qui ont été abordés lors du débat à Vallauris-Golfe-Juan.
Revivez le débat de Vallauris-Golfe-Juan
Avant toute chose, une petite explication : sur le plateau de France 3 Côte d'Azur il n'y en avait que six candidats. Vous l'aurez constaté ça fait déjà beaucoup sur un plateau et ça laisse peu de temps à chaque candidats. Le choix des candidats présents est fait d'après les règles du CSA. L'organe impose une "règle d'équité" qui se traduit par une approche de la représentativité du candidat et de son passé politique (mandats, partis soutiens, activités politique...). Ainsi, bien que frustrées, les chaînes sont dans l'obligations de faire des choix. Il en ressort donc, que Valentin Galet (DIV) n'a pas pu participer au débat.
Le Coeur de ville
Thème central de la campagne, la re-dynamisation du centre-ville. Michelle Salucki, la maire sortante tente de déplacer le problème en mettant sur l'accent sur les "zones qui vont bien comme l'avenue du tapis vert ou chemin Saint Bernard".
Il ne faut pas se focaliser sur une avenue - Michelle Salucki
Jean-Noël Falcou (DIV), souhaite diminuer le nombre de centre commerciaux en périphérie de la ville. Armand Bisror (DIV) plaide pour un office des commerces. Lionel Tivoli (RN) souhaite aider financièrement les commerçants la première année de leur installation en offrant 50 % du loyers. Pour Kevin Luciano (DIV) ça passe par une synergie des activités qui doivent se compléter. Patrick Lavitola (DIV), souhaite des "mesures simples" comme remettre le marché sur la place de l'homme au mouton.
Les ports
L'idée d'une fusion des ports a été lancée lors de précédents débats chez nos confrères de France Bleu. Michelle Salucki se veut prudente et souhaite faire une consultation. Globalement, tous les candidats sont d'accord pour demander l'avis de tous. On sent que c'est un enjeu électoral important. Jean-Noël Falcou est pour "la fusion juridique" mais pas forcement une fusion pure et simple. Lionel Tivoli est pour la régie municipale mais veut une concertation. Armand Bisror veut garder deux ports séparés. Kevin Luciano souhaite nommer un cabinet d'expert indépendant pour mener une étude. Patrick Lavitola veut lui aussi concerter les personnels.LA ou LES dettes
Attention, cours technique, l'encours officiel de la dette est passé de 44 millions à 50 millions. Pour Michelle Salucki, la dette se divise en trois partie dont la sécurisation des emprunts et les partenariats public-privé. Selon elle, la dette a baissé de 44 à 41 millions. Les autres "parties" de la dette, ont elles, augmenté. La maire sortante impute cet "héritage" à Armand Bisror, qui a fait partie de la précedente mandature (sous Gumiel). Ce dernier riposte, en expliquant qu'elle aussi, a dans ses rangs, des gens qui ont voté les emprunts toxiques.
Vous avez mal géré, mal négocié, ne m'accusez pas alors moi je n'étais que conseiller municipal, vous vous êtes maire - Armand Bisror
Après cette joute sur les bilans négatifs des uns et des autres, les candidats donnent leur avis, Lionel Tivoli veut renegocier les contrats et les emprunts. Jean-Noël Falcou veut clore le débat des chiffres en expliquant que la dette est "effectivement stable mais trop élevée" il faut donc agir en augmentant les recettes, en baissant les dépenses et en pesant auprès des partenaires comme la Communauté D'agglomération de Sophia-Antipolis. Les autres candidats comme Kevin Luciano veulent aussi renégocier, économiser et asainir les finances de la ville.
Opération séduction
Tout au long du débat, l'ensemble des candidats s'adressent régulièrement aux employés municipaux. Les premiers concernés par un possible changement de maire, sont attentifs à ce genre de débat. Chacun y va donc de sa petite phrase pour rassurer et motiver les troupes.
C'était le dernier débat, 30 minutes c'est toujours trop court pour aborder l'ensemble des dossiers avec autant de candidats. Les jeux sont faits, dimanche 15 mars, ce sont les électeurs qui vont donner leur voix lors au premier tour des élections municipales.
Vallauris Golfe-Juan, les forces en présence
Les élections européennes 2019 à Vallauris
Le Rassemblement national est arrivé en tête avec 32,99 % des voix. En deuxième position: La République en marche et le Modem avec 20,29 %. Derrière, Europe Ecologie les Verts rassemble 11,25 % des voix. Les Républicains arrivent en quatrième position avec 11,18 %. Enfin La France insoumise Debout la France et le Parti socialiste et Place publique rassemble respectivement 4,46 %, 3,89 % et 3,64 %.L'élection présidentielle de 2017 à Vallauris
Aux élections présidentielles, Emmanuel Macron rassemblait 54,22 % des voix au second tour et Marine Le pen 45,78 %.Vallauris, les chiffres clés
À Vallauris, le taux de chômage (au sens du recensement) était de 16,6% en 2016, au dessus du taux de chômage des Alpes-Maritimes (13,9%) en 2016 selon l'INSEE.