C'est l'une des plus grandes affaires criminelles du XXè siècle : pour la disparition d'Agnès Le Roux en 1977, héritière en partie du Palais de la Méditerranée à Nice, Maurice Agnelet a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Sa maison savoyarde a été vendue aux enchères.
Après trois procès d'assises, l'avocat niçois Jean-Maurice Agnelet a finalement été reconnu en 2014 coupable du meurtre d'Agnès Le Roux, dont il fut un temps l'amant, et condamné par la cour d'assises de Rennes à 20 ans de réclusion criminelle.
Sa maison savoyarde a été vendue aux enchères et adjugée 297.000 euros à Chambéry.
Maurice Agnelet vivait dans cette villa par intermittence avant d'être écroué. Cette vente résulte d'une requête des deux soeurs et du frère d'Agnès Le Roux, héritière d'une part du casino de Nice, afin d'obtenir le remboursement des frais de cette saga.
Mise en vente 65.000 euros, cette maison de 188 m2, bâtie avant 1949 dans un quartier résidentiel des hauteurs de Chambéry, a été remportée en une demi-heure par un particulier parmi la quinzaine de personnes intéressées.
Comme dans toute saisie immobilière, la vente ne deviendra définitive qu'après un délai de surenchérissement de dix jours.
Agnès Le Roux, disparue en 1977
La jeune femme disparaît pendant l'automne 1977 et son corps ne sera jamais retrouvé. Agnès le Roux a comme amant Maurice Agnelet, alors avocat. Le mobile présumé serait le vol de trois millions de francs, détenus par la jeune héritière dans un contexte de guerre des casinos et de contrôle de l'un d'eux, le Palais de la Méditerranée.