"Des armes lourdes" ont été retrouvées dans le camion qui a fauché jeudi soir à Nice des dizaines de personnes sur la Promenade des Anglais, faisant au moins 77 morts selon un bilan provisoire, a déclaré Christian Estrosi, président du conseil régional PACA.
"Si on sait que c'est un camion, si on sait que c'est un chauffeur qui avait une arme à feu, semble-t-il, à la fenêtre au moment où il a été abattu, on peut quasiment confirmer que c'était une action parfaitement préméditée et parfaitement structurée et en faire un certain nombre de déductions", a dit le président de la métropole Nice Côte d'Azur à des journalistes à Nice.
"Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m'exprimer au-delà de cela, c'est la responsabilité du préfet et du procureur", a ajouté l'ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité etIl y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes
président de la région Paca.
"Nous sommes en état d'urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n'est pas parce que l'Euro est terminé qu'on doit se relâcher", a encore commenté l'élu de la cinquième ville de France. L'élu se trouvait au moment du drame non loin de la Promenade des Anglais où s'était massée une foule dense pour voire le feu d'artifice du 14 juillet. "J'ai entenduCe n'est pas parce que l'Euro est terminé qu'on doit se relâcher
des cris, un bruit énorme et j'ai vu un mouvement de foule qui partait dans tous les sens", a-t-il confié.
Le Centre universitaire méditerranéen, qui se trouve sur la Promenade des Anglais, a été ouvert par la mairie pour accueillir les familles des victimes.
La une de Nice-Matin du vendredi 15 juillet : carnage à Nice, neuf pages spéciales #Nice06 pic.twitter.com/5ifSQPClyI
— Nice-Matin (@Nice_Matin) 15 juillet 2016