Un après, où en sont les victimes en terme d'indemnisation ? Si elle a été parmi les plus rapides après un attentat (25 millions d'euros déjà versés), plusieurs centaines de demandes sont encore à l'examen par le Fonds de garantie des victimes du terrorisme (FGVT).
C'est une semaine difficile qui a commencé pour les victimes de l'attentat de Nice. A quelques jours de la date commémorative du drame, les juges d'instruction antiterroristes ont présenté leurs investigations au cours d'une nouvelle réunion en présence de parties civiles, notamment étrangères.
Evoquant "le travail colossal" des juges, Eric Morain, avocat pour la FENVAC (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), avait alors exprimé "un vrai souci" vis à vis de l'indemnisation par le fonds de garantie.
Il avait fait part de son inquiétude au moment où des voix s'élèvent aussi contre la disparition du Secrétariat général de l'aide aux victimes (Sgav).
Jusqu'à présent le Fonds de Garantie des Victimes d'Attentat a réglé près de 25 millions d'euros d'indemnisations mais le processus est loin d'être terminé. Délicat de traduire la souffrance en chiffre, délicat aussi de trancher qui peut ou ne peut pas être considéré comme victime de cet attentat commis sur la Promenade des Anglais où se trouvaient des milliers de personnes pour le 14 juillet.