Christian Estrosi choqué par le prêt du groupe parlementaire à l'UMP

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, fait savoir que le prêt de trois millions d'euros accordé en 2012 par le groupe parlementaire au parti  le "choque". Invité du Grand entretien de la Radio de la communauté juive RCJ, il a également estimé que "l'UMP n'est qu'en survie".

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Invité du Grand entretien de RCJ, l'ancien ministre a aussi estimé que "l'UMP n'est qu'en survie", tout en répétant son intention de se présenter aux primaires à droite pour la présidentielle de 2017. En l'annonçant le 13 juin, il avait précisé qu'il y renoncerait si Nicolas Sarkozy revenait avec des propositions "compatibles" avec les siennes.

Sur le prêt décidé par le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale Christian Jacob, M. Estrosi a souligné qu'il s'agissait "d'argent public" versé par l'Assemblée nationale au groupe.  

"En tant que parlementaire UMP qui apporte sa cotisation à son groupe régulièrement, qui permet à son groupe de toucher une dotation de l'Etat, chaque année, en signant mon accord pour que cela puisse être fait, j'ai le droit de savoir pourquoi et dans quelles conditions cela s'est passé. Nous n'avons jamais été informés de cela et cela me choque, très clairement", a-t-il dit.

"Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, vient de proposer qu'il puisse y avoir un contrôle de l'usage des fonds publics dont disposent les groupes parlementaires à l'Assemblée Nationale, et c'est une bonne chose", a ajouté l'élu des Alpes-Maritimes. 


"L'UMP sort d'affaires délétères, moches et sales. Les Français rejettent d'ailleurs le système politique en général et je crois que notre système politique, progressivement, arrive vers sa fin de vie, l'UMP y a été confronté et l'UMP n'est qu'en survie et je ne sais pas s'il s'en sortira. Je le souhaite, s'il y a une démarche collective (...)car j'en ai assez des guerres de clans et de quotas, ce n'est pas dans cet esprit que j'ai adhéré à l'UMP", a poursuivi M. Estrosi.
L'ancienne directrice des affaires financières de l'UMP, Fabienne Liadzé,aurait tenu une double comptabilité au sein du parti et connaissait le montant exact des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, affirme le Journal du Dimanche, dans son édition de ce dimanche 22 juin.

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