Deux interpellations après la profanation de la future mosquée de Nice

Une carcasse de sanglier avait été déposée mercredi dernier devant le centre culturel En NOur, qui doit bientôt ouvrir dans le quartier de la Madeleine à Nice. Deux personnes ont été interpellées jeudi soir, soupçonnées d'être impliquées dans cette profanation. 

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L'animal mort avait été découvert mercredi matin devant la mosquée En Nour, qui doit ouvrir prochainement à Nice, malgré l'opposition du
maire Christian Estrosi.


Une enquête a été ouverte et devra établir "les responsabilités de chacun",  aprécisé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui

"réaffirme la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et anti-religieux", les jugeant "inacceptables dans notre République laïque".


En plein mois de ramadan

Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM),
s'était dit "choqué par ce nouvel acte raciste qui intervient en plein mois de ramadan". Il avait indiqué que l'association En Nour avait déposé plainte contre X.

Bataille judiciaire avec la mairie de nNice

Cette mosquée, dont les travaux se sont achevés récemment, est au coeur d'une polémique entre l'association qui la gère et la municipalité de Nice,
qui l'accuse de "salafisme" et lui reproche d'avoir été financée par des fonds saoudiens.
Lundi, le tribunal administratif de Nice a enjoint la ville de donner son autorisation d'ouverture dans les cinq jours. La ville, dirigée par Christian Estrosi (LR), a décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat, mais ce recours n'est pas suspensif.
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