Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur le don d'organes a changé dans les Alpes-Maritimes, comme partout en France. Les français sont désormais tous des "donneurs potentiels", sauf s’ils s’y opposent de leur vivant. Le silence est donc gage d’acceptation.
Les règles concernant le don d’organes ont été modifiées au 1er janvier de cette année. D'un côté, le principe du "consentement présumé" a été renforcé, de l'autre, il est plus facile pour les personnes qui y sont opposées d'exprimer leur refus. Les personnes opposées au fait de donner leurs organes peuvent désormais dire « non » en ligne. Il suffira pour cela de s’enregistrer sur le registre national des refus. Jusqu’à présent, cette inscription n’était accessible que par courrier postal.
En France, 13 830 patients sont en attente de greffe tout organe confondu. Seulement un tiers bénéficiera d'une transplantation.
C'est une chance que j'ai saisi (...) Je vais vivre pleinement ma vie, pour moi et pour celui qui m'a donné un rein, déclare ce bénéficiaire
Qui peut recevoir un rein ?
La greffe rénale est possible pour toute personne souffrant d’insuffisance rénale sévère qui ne présente pas de contre-indication au traitement immunosuppresseur ou pour qui les risques liés à l’opération ne sont pas excessifs (risques cardiovasculaires).
Fin 2014, plus de 44 400 personnes étaient sous dialyse et plus de 34 900 personnes étaient porteuses d'un greffon.
Objectif, donc, de cette nouvelle loi : identifier des donneurs potentiels, et sauver, toujours plus de vies. Dans les Alpes-Maritimes, 342 personnes sont actuellement en dialyse et attendent une greffe de rein. Une très longue attente, avant de reprendre une nouvelle vie...