15 personnes sont encore hospitalisées après l'attentat de Nice

Encore quinze personnes blessées lors de l'attentat de Nice le 14 juillet sont encore hospitalisées, a indiqué ce vendredi la secrétaire d'Etat à l'aide aux victimes Juliette Méadel.

"Quinze personnes sont encore hospitalisées mais il n'y en a plus en réanimation", a-t-elle dit, en déplacement à Nice pour assister notamment à la réunion hebdomadaire du comité local de suivi des victimes.

L'attentat au camion bélier sur la Promenade lors de la fête nationale a fait 86 morts et 434 blessés, dont de nombreux enfants. Un hommage national doit se tenir à Nice et pourrait avoir lieu le 14 octobre.

"Il aura lieu à Nice. (...). Il faut une dimension symbolique dans la date, et trois mois après le 14 juillet, cela donnerait une portée symbolique particulièrement adaptée à un hommage de cette nature", a déclaré Mme Méadel, en précisant que la date n'était pas encore arrêtée définitivement. 

Environ 4,4 millions d'euros ont déjà été versés aux proches et aux victimes de l'attentat par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme (FGTI) qui indemnise le préjudice corporel ou moral, et est abondé par les contrats d'assurance. 

Le coût total de l'indemnisation des victimes de Nice pourrait grimper à 400 millions d'euros au total, selon la secrétaire d'Etat.

L'association de victimes de l'attentat de Nice, "Promenade des Anges", encore embryonnaire et qui se cherche des locaux, s'inquiète que des personnes prises dans la panique et le mouvement de foule le 14 juillet ne soient pas indemnisées.

"Le grand problème de Nice est de savoir qui va être reconnu comme victime et quels seront les critères", critique Stéphane Gicquel, secrétaire général de l'association et membre du réseau de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents (Fenvac).


"Pour moi, le critère retenu de la +zone de danger+ correspondant à la trajectoire du camion n'est pas opérationnel", dit-il.

"Chaque demande est instruite au cas par cas. (...) Ce sera fonction d'un ensemble de preuves", lui a indirectement répondu la ministre, rappelant qu'une antenne offre des services ou des soins gratuits à ceux qui en ont besoin. 


- Avec AFP- 
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