Il s'exprime pour la première fois. Hamza était l'un des cinq accompagnateurs algériens du niçois Hervé Gourdel enlevé puis décapité par les terroristes d'Aqmi le 22 septembre 2014. Un document BFMTV.
Hervé Gourdel aurait passé sa dernière nuit d'homme libre dans un chalet appartenant à Hamza, au coeur de la montagne algérienne. C'est au retour de la randonnée, à la sortie d'une forêt, qu'ils ont rencontré le groupe terroriste.
Retour de randonnée
Dans un premier temps, après avoir compris qu'un étranger était présent, ils ont dit: "'Nous on ne touche pas à des civils'. Et ils ont décidé de nous libérer. On a commencé à repartir", explique Hamza. Puis, c'est la confusion, ils les rattrapent, passent de nombreux appels téléphoniques. Puis,"à 21h30, ils ont décidé de prendre Hervé". Il n'a rien dit. Il a jeté un coup d'oeil, un regard derrière, il nous a regardés".
Les accompagnateurs tentent de discuter. "On va lui poser des questions, et il va revenir, pas de problème". Hervé Gourdel a été décapité le lendemain par ses ravisseurs jihadistes qui exigeaient l'arrêt des frappes françaises contre le groupe Etat islamique en Irak.
##fr3r_https_disabled##