L'endroit d'où est parti l'incendie qui brûlé 4 hectares était le centre de tri des dons de l'association Emmaüs. Ce lundi 19 juillet, le constat est amer pour les bénévoles.
Après les flammes, c'est la désolation. A Saint-André-de-la-Roche, il ne reste plus rien des entrepôts qui servaient de centres de tri pour la redistribution des dons dans les Alpes-Maritimes.
Là, c'est le travail de tous les bénévoles qui est rendu à néant. Et les dons... Ça se respecte, l'association vit exclusivement de ça...
L'origine du feu reste à déterminer, il s'est déclaré ce dimanche, ravageant un à un tous les entrepôts de la communauté Emmaüs. Electroménager, livres, bibelots, vêtements, tout est parti en fumée... Pour Abdarazak Boufatah, responsable de la communauté : "heureusement qu'il n'y pas de victimes, mais ça fait mal au coeur".
En cette mi-juillet, le programme était chargé et les entrepôts pleins à craquer.
"On avait préparé tout pour la rentrée, pour les étudiants et les élèves. On avait prévu des ventes spéciales pendant un mois. C'est triste, on n'avait que du neuf, il n’y a plus rien".
Consternée, la communauté doit se rendre à l'évidence, tout le stock est à reconstituer. Il faut plus que jamais se retrousser les manches, appliquer la devise de la communauté : "Emmaüs se remet toujours, on agit, on ne subit pas, on recommencera", s'exclame la présidente.
Pour les 40 personnes vivant sur place "au château", -certains depuis très longtemps, d'autres le temps de se reconstruire- ; une cellule psychologique va être mise en place pour les aider à surmonter cette épreuve.
Après deux jours de fermeture, la communauté devrait reprendre ses collectes et relever le défi de la continuité. Concernant le feu qui s'est propagé dans la forêt, les sapeurs-pompiers continuent toujours ce lundi 19 juillet leurs opérations de noyage des points chauds résiduels.