La mairie de Nice veut mettre de l’ordre chez les vélos-taxis

Face au développement des « tuk-tuk » à pédales, la Ville de Nice envisage d’organiser un appel d’offres pour limiter le nombre de compagnies et de règlementer les lieux où elles seront autorisées à stationner.

Le sujet fait l’unanimité. La délibération visant à mettre de l’ordre dans l’activité des vélos-taxis à Nice a été votée ce jeudi en conseil municipal sans la moindre opposition. Il faut dire que depuis quelques années, cette activité pose de plus en plus de problèmes.

"Il a été observé que certains cycles à trois roues ne respectent pas les règles du code de la route enfreignant ainsi les règles de sécurité susceptibles de mettre leurs clients en danger" souligne Christian Estrosi. Stationnement anarchique sur la place Masséna notamment, circulation à vive allure en zone piétonne, les infractions sont légion.

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"Il y même eu un accident grave il y a quelques semaines avec un vélo d’une compagnie fantôme" révèle Florian Boissin, le gérant de Cyclopolitain, premier opérateur à Nice où il est implanté depuis 2005, avec aujourd’hui 13 tricycles en activité. Pour lui, il est grand temps d’organiser cette activité… mais pas sans concertation :

Qui dit règlementation dit contrainte, et si la règlementation se fait sans concertation avec les acteurs principaux que nous sommes, il y a de quoi être inquiet. Nous nous réunissons ce vendredi après-midi avec les deux autres compagnies principales pour créer une association de promotion de notre activité


Depuis trois ans, le nombre de "tuk-tuk" en circulation a explosé à Nice, et avec lui les abus. Il y aurait 25 tricycles en activité toute l’année dans la capitale azuréenne, et jusqu’à 50 en été, quand le service est le plus demandé. Pour le meilleur et pour le pire. "Nous pâtissons de la mauvaise image que donnent les compagnies fantômes, qui ne respectent pas le code de la route et arnaquent les touristes".

Le stationnement des vélo-taxis bientôt limité à 7 sites ?


La délibération votée ce jeudi entérine deux objectifs. Le premier consiste à "réguler l’occupation du domaine public" en instaurant 7 points d’arrêt pour les tricycles : 2 sur les places Masséna et Garibaldi, et un seul rue Biscarra, traverse de la Bourgada, et quai Papacino. Le second prévoit de mettre en concurrence les opérateurs pour limiter leur nombre. 


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