Le retour ! Hugo Lloris, le gardien et capitaine de l'équipe de France est de retour chez lui. Fils aîné d'une famille installée sur les hauteurs de Nice, d'un père banquier à Monaco et d'une mère avocate trop tôt disparue...Il revient en héros après ses années à l'OGC Nice !
Il est de retour chez lui ! Le gardien de l'équipe de France, Hugo Lloris est à la maison le temps d'un match, celui opposant la France à l'Italie ce vendredi 1er juin à l'Allianz Riviera à Nice.
Forcément en conférence de presse, ce jeudi soir les questions portaient sur ce come-back :
Les prestations enfantines du futur gardien de Tottenham, dans des petites cages au Tennis Club des Combes, ne sont pas passées inaperçues. Car c'est d'abord au tennis qu'il s'est fait remarquer ! Avant de passer au foot.
"Un ami qui tenait le club-house m'en a parlé. Un jour, je l'ai vu arriver sur le terrain annexe du Ray (l'ancien stade de Nice). Habillé en gardien de but, les gants à la main: +bonjour M. Régis Bruneton, je m'appelle Hugo Lloris, je viens jouer dans le but+. Au bout d'un quart d'heure de test, mon collègue m'a dit: +ce petit est un phénomène, il a des réflexes incroyables+, raconte l'ancien milieu de terrain de l'OGC Nice, l'OM et du TFC, reconverti dans la préformation au CEDAC Cimiez, le petit club amateur où Lloris a démarré.
A l’@AllianzRiviera, aux côtés de Didier Deschamps et Hugo Lloris, capitaine de l’@equipedefrance qui retrouve sa ville, pour accueillir #LesBleus à #Nice06 à la veille du match #FRAITA pic.twitter.com/SWlwHFXe0k
— Christian Estrosi (@cestrosi) 31 mai 2018
"Il a pris une licence ce jour-là et a joué chez nous, des débutants aux benjamins. Sur le stabilisé, il plongeait sans se préoccuper de ses coudes râpés. Un jour à l'entraînement, il a heurté le montant. Il m'a dit: +tu vois, je me suis ouvert l'arcade, mais tu n'as pas marqué+. Une saison, il avait même inscrit cinq ou six buts. Il s'accrochait toujours", poursuit Bruneton, en évoquant un "gamin poli, reconnaissant et doué."
Bac S en poche, Lloris a poursuivi son ascension avec sa première titularisation en Ligue 1, à Nice en 2006, sous les ordres de Frédéric Antonetti. Puis il y a eu Lyon et Tottenham, mais sans jamais oublier son passé.Lou BergerFan numéro 1 d’Hugo Lloris attend déjà l’enfant du pays qui retrouvera l’@AllianzRiviera avec l’@equipedefrance ce vendredi contre l’Italie. Paul Capietto avec le maillot du gardien niçois sur le dos, et un tee-shirt avec le visage de Garibaldi. #Nice06 pic.twitter.com/F89p7RACNv
— Jean-Baptiste Marie (@jeanbatmarie) 31 mai 2018
En 2010, après le naufrage de Knysna au Mondial en Afrique du Sud, il avait fait don de sa prime (100.000 euros) au CEDAC Cimiez pour que son club d'enfance ttransforme un parking en terrain de foot et qu'il habille tous ses footballeurs en herbe.
Lors d'un de ses passages sur la Côte d'Azur, Lloris avait inauguré l'aire de jeu et rencontré la grosse centaine de ses possibles successeurs dans les rangs du club amateur.Nouvel épisode de "Portraits en bleu" : découvrez le portrait de Hugo Lloris, des gants, des cages et Nice. pic.twitter.com/1e0LDOkn2V
— Europe 1 (@Europe1) 27 mai 2018
Chez les Bleus, l'entraîneur des gardiens, Franck Raviot, décrit Lloris comme l'un des "tout meilleurs gardiens mondiaux. On parle quand même d'un joueur qui se rapproche des 100 sélections, et qui va renforcer encore plus sa position, comme un dinosaure, au poste et en sélection nationale". - Avec AFP
L’Allianz Riviera teintée du bleu de l’Equipe de France et de son capitaine Hugo Lloris - à la maison - veille de #FRAITA pic.twitter.com/Vi4nyEadQN
— OGC Nice (@ogcnice) 31 mai 2018