Dans un communiqué diffusé ce lundi soir, Jean-Marc Gambaudo, le président d'Université Côte d'Azur, "regrette" d'avoir exprimé des menaces de mort à l'encontre d'un manifestant. Il dénonce aussi des "individus violents qui tentent d’opérer un retournement de situation".
Sa réaction était très attendue. Cinq jours après avoir menacé de mort un manifestant participant à l'occupation du siège de l'université, à Nice, Jean-Marc Gambaudo a exprimé des regrets dans un communiqué diffusé ce lundi soir.
Je regrette, sans ambiguïté, les propos excessifs que j’ai pu tenir face à ce déferlement soudain d’agitation et de désordre au sein de notre Université. Je tiens toutefois à préciser que la personne contre laquelle ma colère s’est exprimée est un individu que j’ai reconnu malgré sa capuche, à qui l’entrée du Parc avait été refusée plusieurs fois, car il n’est pas étudiant et qu’il s’était montré à de multiples reprises menaçant et provocateur.
Mercredi dernier, alors que des militants mobilisés contre la réforme "Vidal" occupaient le siège de l’université à Nice, Jean-Marc Gambaudo avait lancé à l'un des manifestants : "Si je te revois sur le campus seul, tu es mort !"
Le militant visé par ces menaces, Maxime Courtin, a été mis en examen ce samedi pour "violences en réunion" et "dégradations" et placé sous contrôle judiciaire.
Dans un long communiqué, le président d'Université Côte d'Azur estime "qu’à l’aide des réseaux sociaux, des individus tentent d’opérer un étonnant et désagréable retournement de situation".
Des accusations que nie en bloc Maxime Courtin. Selon son avocat, joint ce lundi par France 3 Côte d'Azur, le jeune militant de 23 ans envisage de déposer plainte pour menaces de mort et violences.Ils ont frappé avec un lourd fauteuil un agent de sécurité qui a été mis 8 jours en arrêt de travail par les médecins des urgences en raison d’un traumatisme crânien et d’une entorse cervicale... ils se prétendent victimes !