L'hypothèse d'un cambriolage qui a mal tourné semble plausible. Mais le procureur de la République de Basse-Terre (Guadeloupe) confirme que le lien avec l' "affaire Turquin" n'est pas totalement écarté.
Le parquet de Pointe-à-Pitre a requis l'ouverture d'une information judiciaire pour "meurtre avec préméditation ou guet-apens" après la mort de Jean-Louis
Turquin, tué par balle à son domicile de Saint-Martin.
Xavier Bonhomme, procureur de la République de Pointe-à-Pitre, dorénavant en charge du dossier du fait de son caractère criminel, a indiqué à l'AFP, qu'il n'a "pas d'hypothèse de travail particulière", n'excluant ni la piste du "cambriolage qui aurait mal tourné", ni celle d'un éventuel règlement de comptes, en lien ou non avec le passé judiciaire de la victime.
Une autopsie doit avoir lieu "dans la semaine", selon la même source.
Les gendarmes de Saint-Martin on retrouvé Jean-Louis Turquin tué par arme à feu, chez lui sur l'île de Saint-Martin, dans les Antilles, ce dimanche.
Le procureur de Basse-Terre (Guadeloupe) en charge du tout début de l'enquête s'était exprimé lundi 9 janvier sur les pistes privilégiées et avait aussi émis l'idée que l'hypothèse du cambriolage était privilégiée sans écarter celle du passé de Jean-Louis Turquin.
Condamné pour le meurtre de son fils disparu, en 1997
En 1997, Jean-Louis Turquin avait été condamné par la cour d'assises de Nice à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son fils de 8 ans, Charles-Édouard, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Jean-Louis Turquin, 68 ans, avait toujours clamé son innocence.
En libération conditionnelle depuis 2006, Jean-Louis Turquin s'était installé à Saint-Martin en 2010 comme vétérinaire, sa profession d'origine, qu'il exerçait déjà à Nice.