27/1/1945 : date de la libération du camp d'Auschwitz devenue la journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah. 2 couples de Nice se sont vus décerner le titre de "Justes parmi les Nations". Non-juifs, ils ont évité, pendant la Seconde Guerre, la déportation à de petits enfants juifs.
De la main du consul général, la plus haute distinction décernée par l'Etat d'Israël à des civils : la médaille et le diplôme "des Justes parmi les Nations".
Marcelle et Philippe Durand ont aujourd'hui disparu; c'est leur petit fils, Claude et sa famille qui reçoivent ces honneurs pour leurs aïeux, un couple de niçois qui en 1944 et 1945 ont caché et sauvé un enfant juif en risquant leur vie, acte héroique que son grand-père n'a jamais, de son vivant, mis en avant.
Cette cérémonie a eu lieu grâce à l'un des 2 enfants sauvés, âgé aujourd'hui de 80 ans, qui a saisi le comité Yad Vashem.
A Cagnes-sur-Mer, la cérémonie est tout aussi émouvante. Lucienne et Huguette y arrivent ensemble, Lucienne, fut la fillette juive sauvée par les parents d'Huguette, avec qui elle a vécu avec de faux papiers pendant la guerre.
Les noms de Marie-Thérèse et Marius Pallanca et de Marcelle et Philippe Durand figurent désormais sur le mur des Justes à Jérusalem et sur celui dévoilé aujourd'hui, à Nice, au cimétière du Château, les noms des 128 Justes des Alpes-Maritimes y ont été gravés.
76000 juifs de France ont été emmenés dans les camps pendant la guerre, 2551 seulement en sont revenus.