La présence d'un cirque Medrano à Nice a suscité le mécontentement de défenseurs des animaux qui s'opposent à leur utilisation dans les numéros des spectacles. Ils étaient peu nombreux devant la tente à manifester, ce dimanche 10 décembre, mais leurs arguments sont nombreux.
Notre voisine, l'Italie et l'Irlande viennent d'interdire les animaux dans les cirques (voir article du 15 novembre 2017), la France n'a pas légiféré. La majorité des villes accueille toujours les tournées de spectacle sur la piste aux étoiles, avec lions, tigres et autres bêtes sauvages.
C'est le cas aujourd'hui à Nice où s'est installé le cirque Medrano pour une journée, avant de rejoindre Saint-Nazaire, dans une grande tournée en France comportant trente dates.
A cette occasion, et parce que c'était aussi la Journée internationale pour les droits des animaux, des manifestants du Collectif animalier 06 se sont rendus devant le cirque. Ils n'étaient qu'une poignée, mais ont dévoilé la longue liste de leurs arguments.
Viviane : "Je suis là pour sensibiliser le maximum de personnes. Je veux dire aux gens qu'en venant ici, ils financent la captivité des animaux. A cause de cela, les animaux vont continuer à rester en cage. Maintenant nous sommes censés être civilisés nous ne pouvons accepter que des animaux sauvages vivent toute leur vie dans des cages et des camions."
Sophie : "Je voudrais faire comprendre à la France qu'il y a d'autres pays où ça n'existe plus. Moi je ne suis pas contre les cirques. Je suis pour les cirques mais sans animaux."
Elisabeth : "On voudrait redire que les animaux n'ont pas leur place dans les cirques. Les animaux sauvages en particulier, comme ici des zèbres ou des chameaux, ne devraient pas participer à des numéros qui sont contre-nature. La captivité c'est la première maltraitance. Il faut effectivement que les cirques continuent sans animaux. D'ailleurs, 70 communes françaises ont déjà choisi de ne plus acccepter ces cirques animalier."
Par ailleurs, au lendemain des festivités du Téléthon, l'association Peta France dénonce l'utilisation des animaux et des chiens en particulier dans la recherche contre les myopathies.