Et de 4, 4ème bataille municipale pour Jacques Peyrat. L'ancien maire part à l'assaut de la mairie, à la tête d'une liste "Nice Rassemblée", sans Nissa Rebella, avec le soutien du parti de la France, représenté par Jean-Claude Frappa.
Jacques Peyrat a rompu avec Jean Icart. Qu'à cela ne tienne. En tant qu'ancien parachutiste et homme d'honneur, Il tient à livrer bataille.
La question est de savoir quel sens donner à cette candidature, certains diront à cet acharnement, cette obstination?
Certes, Jacques Peyrat a dévoilé quelques projets qu'il ne manquera pas de développer au cours de la campagne (construction d'une nouvelle prison, continuation du tram); mais sont-ce là ses réelles motivations?
Il est certain qu'il n'a toujours pas digéré d'avoir été évincé lors de la dernière consultation au profit de Christian Estrosi et qu'il remâche l'affront infligé par sa famille politique.
Dans ce contexte, sa candidature apparaît relever d'une démarche revancharde, destinée à régler des comptes et à porter quelques coups. Des coups avec une force de frappe et une portée limitées.
Peut-elle apparaître raisonnablement comme une candidature d'avenir même si l'homme a gardé une évidente vitalité à bientôt 83 ans?
Pour le moment, figurent notamment sur la liste (partielle), d'anciens lieutenants, grognards restés fidèles (Guy Geles-Ducarme, Jean-Claude Mari). Eux-aussi livreront le dernier combat, le combat de trop...?