Deep Purple et Ibrahim Maalouf, Keziah Jones et Joshua Redman, De La Soul et Cécile McLorin-Salvant : le festival, qui se déroule du 8 au 12 juillet, se veut une passerelle entre styles et générations.
"Le festival est en régie municipale depuis 2011 et travaille essentiellement avec des agents municipaux", expliquent les organisateurs. "Les seuls intermittents sont engagés par des sociétés privées sous contrat. S'il y a des problèmes, c'est aux sociétés en question de les résoudre", ajoute-t-on.
Pour cette édition parrainée par l'accordéoniste Richard Galliano, "notre leitmotiv est le suivant", explique à l'AFP Sébastien Vidal, directeur artistique de la manifestation: "Venez découvrir et aimer les musiques que vous ne connaissez pas encore".
"Nous ne voulions pas de soirées thématiques, nous voulions aller tous azimuts, croiser les publics et faire découvrir des jeunes artistes qui explosent sur la scène jazz d'aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Des espoirs du jazz vocal au féminin sont également attendues comme la très délicate Franco-américaine Cécile McLorin-Salvant, 24 ans, encore inconnue il y a peu et déjà considérée comme l'héritière des grandes divas du jazz (le 8), ou la toute jeune Canadienne de 19 ans Nikki Yanofski, qui navigue entre soul et jazz et dont le mentor n'est autre que le légendaire producteur de Michael Jackson, Quincy Jones (le 10).
Devenus les maîtres du jazz actuel, les jeunes loups des années 1990 seront là, à l'image des saxophonistes Joshua Redman (le 12) et Kenny Garrett, surnommé le "dernier saxophoniste de Miles Davis" (le 11), et du plus demandé des contrebassistes de sessions, Christian McBride (le 9).
Les grosses pointures seront également au rendez-vous avec l'un des ambassadeurs de la musique moderne de La Nouvelle-Orléans, Dr. John (le 11), l'un des groupes phares du hard-rock anglais depuis 1968, Deep Purple (le 10) et les créateurs de tubes aux accents gitans et flamenco, les Gipsy Kings (le 11).
Enfin, place au blues, à la soul, au funk, au R'n'B' et au rap avec notamment les vétérans De La Soul (le 12), Ben L'Oncle Soul et Keziah Jones (le 8), le "colosse de Rio" Ed Motta (le 12) ou le duo de DJ français Cassius (en clôture).
Tout savoir sur cette édition : www.nicejazzfestival.fr
Début du Tremplin « Nice Jazz Festival » ce dimanche soir :
La ville de Nice, en collaboration avec l’association la Ruche, propose un tremplin qui se déroulera ce dimanche 6 et demain lundi 7 juillet. Six groupes de jazz français et de musiques improvisées seront présélectionnés et se produiront sur la Place Masséna devant un jury de professionnels des arts et métiers du spectacle. Programme :
- ALEX GRENIER TRIO - CE DIMANCHE A 19H
Tout en s’inscrivant dans les fondements et les racines du jazz et du blues, Alex Grenier Trio n’hésite pas à renouveler avec énergie et générosité la fameuse formule : guitare - basse - batterie. La musique du trio se veut moderne, créative, menée par l’improvisation et la recherche d’un son organique et puissant. Un jazz chaleureux et sans détour qui ne peut laisser indifférent.
- THOMAS GALLIANO QUARTET - CE DIMANCHE A 20H
Ce jeune musicien Niçois d'origine est parti s'installer depuis plus de 2 ans à New York. Depuis son départ vers les Etats-Unis, il a accompagné des musiciens respectables tels que JD Allen, Dezron Douglas, Stacy Dillard, Rashaan Carter, Orrin Evans, Lucques Curtis, Benito Gonzalez, Tom Guarna… Thomas Galliano s'efforce d'être sincère et expressif tout au long de sa musique, en utilisant la créativité à son maximum, faisant passer une énergie qui est nécessaire pour transmettre son intention.
- GIBRALTAR - CE DIMANCHE A 21H
Le fil conducteur de ce quartet instrumental est de délivrer un jazz affranchi de ses frontières stylistiques, et dont le centre de gravité se situerait quelque part entre les Etats-Unis, l’Europe et l’Afrique. Au fil des compositions originales du saxophoniste on est ainsi transporté par une grande diversité d’influences rythmiques et mélodiques qui évoquent tour à tour l’Afrique Noire, le Maghreb, les Caraïbes, l’Espagne et la méditerranée ou encore le swing ou le groove Américain. Pour autant il ne s’agit pas d’imiter tel ou tel folklore mais bien de s’en imprégner tout en gardant la même instrumentation et le même son de groupe.
- PHILIPPE VILLA TRIO - LUNDI 07 JUILLET A 19H
Philippe Villa est un pianiste de jazz dont la réputation n’est plus à faire. Il se situe dans ce que l’on pourrait qualifier d’école « romantique » du piano jazz, celle qui va de Bill Evans à Keith Jarrett en passant par Paul Bley. Et comme les pianistes susnommés, il parfume son jazz d’effluves de Debussy, Ravel ou Satie. Pratiquant avec talent ce que Brad Meldhau appelle
« the art of the trio », il joue une musique dont le swing n’est jamais absent, mais avec un sens aigu de la mélodie.
- FRED D’OELSNITZ TRIO - LUNDI 07 JUILLET À 20H
Les histoires font partie de la musique. Elles nous racontent, à travers rythmes et sons, les musiciens qui les fabriquent. La musique de Frédéric d’Oelsnitz fait référence à des histoires jadis contées, vécues ou venant de son imaginaire. Il a choisi de les illustrer avec la complicité de Gero Portal et de Stéphane Foucher. Ces deux musiciens ont parcourus côte à côte depuis plus d’une décennie nombre de scènes, de même que chacun d’eux avec Frédéric d'Oelsnitz. Ensemble ils ont une histoire.
- PIERRE MARCUS QUARTET - LUNDI 07 JUILLET A 21H
Jazz aux couleurs Modernes, les compositions personnelles du contrebassiste Niçois Pierre Marcus oscillent entre swing, blues, ballades et compositions plus contemporaines. Le Pierre Marcus Quartet nous fait voyager dans son univers jazzistique aux associassions diverses, fruit de ses nombreuses inspirations, rencontres et collaborations musicales qui ravira sans aucun doute les amateurs de Modern Jazz soigné et original.