Six gérantes de salons de massages asiatiques comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nice pour proxénétisme, à partir de ce lundi. Elles sont soupçonnées d'avoir vendu des massages à caractère sexuel à leur clientèle.
Six gérantes de salons de massages asiatiques, toutes de nationalité chinoise, sont jugées devant le tribunal correctionnel de Nice pour proxénétisme depuis ce lundi. Elles sont soupçonnées d'avoir vendu des massages à caractère sexuel à leur clientèle. L'audience doit se tenir jusqu'à vendredi.Les prévenues sont également poursuivies pour d'autres délits : exercice illégal de la profession de masseur-kinésithérapeute, travail dissimulé ou encore aide à l'immigration clandestine.
Une enquête démarrée en 2013
L'enquête, menée par la police aux frontières, avait démarré en 2013 après la dénonciation d'un voisin. Selon les investigations, des clients venaient dans ses établissements pour s'y faire masturber, pour un tarif variant de 15 à 50 euros. Le site précisait qu'il s'agissait de "massages sensuels sans but thérapeutique ni érotique". Il promettait également "une bulle de douceur et de sensualité" avec de "charmantes masseuses asiatiques".
Les masseuses, venues de Chine ou d'Asie du Sud-Est, travaillaient le plus souvent clandestinement, sans contrat de travail. Certaines d'entre elles dormaient même le soir sur des lits de massage à l'intérieur des établissements.
Des similitudes avec des affaires de proxénétisme à Paris
Les salons concernés, Zen Beauty, Jade Tian ou encore Pearl Azur, sont placés à l'heure actuelle en liquidation judiciaire. Tous semblaient fonctionner de la même manière, certains étaient même gérés par les mêmes personnes.L'enquête a par ailleurs démontré des similitudes avec des affaires antérieures de proxénétisme dans le milieu chinois à Paris.
(Avec AFP)