La route royale commence sur la place Garibaldi à Nice. Au 18eme siècle, elle reliait le comté de Nice à la capitale des états de Savoie, Turin. Cette voie, c’était un enjeu militaire et économique.
Seule débouchée maritime pour la maison de Savoie, Nice doit alors se doter d’un bassin protégé. À l’époque, les bateaux accostent sur la plage des Ponchettes et Lympia n’est alors qu’un marécage. La construction de la route royale implique celle du port et ce sont les bagnards qui vont s’y atteler.
nous explique Jean-Marc Giaume, Conseiller municipal délégué au patrimoine historique, à l’archéologie et à la langue et culture niçoise.C’était vraiment un enjeu stratégique majeur, militaire, économique et politique
Quand une classe de l'école Thérèse Roméo de la @villedenice se rend à Dolceacqua, c'est un échange merveilleux. #NissaXXI #ILoveNice pic.twitter.com/ivNC7FySI8
— Jean-Marc Giaume (@jmgiaume) May 10, 2019
Un long périple pour traverser les Alpes
Au bout de l’avenue de la République, sur la route de Turin, à la sortie de Nice, la chapelle Bon Voyage est le premier arrêt pour les voyageurs. Commence alors un long voyage pour traverser les Alpes avec plus de 45 000 mulets qui portent le sel, le vin et le blé.Tendes, une étape incontournable
À Tendes, un péage est installé aux portes de la ville. Le maire explique volontiers aux visiteurs comment les habitants ont vécu grâce à ce commerce.raconte Jean-Pierre Vassalo.Ces mulets étaient hauts sur pattes, ils arrivaient à transporter 200 kilos sur leur dos
Terminée en 1780, la route royale permet à la maison de Savoie de se lancer dans la conquête de nouveaux marchés. À Turin, c’est la via Nizza, la rue de Nice qui marque l’arrivée de la route royale.