En 2015, 13 femmes sont décédées dans les Alpes-Maritimes, des suites de violences conjugales. Ce vendredi 24 juin, les tribunaux et les élus locaux ont annoncé une série de mesures à Nice. L'idée est de mieux protéger les victimes.
Les tribunaux de grande instance de Nice et Grasse, ainsi que le Conseil départemental des Alpes-Maritimes, la Ville de Nice, la Police, la Gendarmerie et plusieurs associations de victimes ont signé une convention ce vendredi 24 juin en préfecture. Le but est de favoriser le dépôt de plainte.
Selon les chiffres nationaux, seules 16 % des femmes victimes de violences déposent plainte.
D'autre part, les acteurs du monde politique et judiciaire s'engagent à aider les associations et à soutenir les femmes, surtout celles qui élèvent seules leurs enfants.
Au niveau national, un numéro permet aux femmes d'obtenir de l'aide, le 3919 ainsi que le site internet de Stop Violences. En mars 2016, un numéro de portable d'urgences a été mis à disposition des femmes en danger dans les Alpes-Maritimes (voir ci-dessous).
Les associations subventionnées auxquelles les femmes et leurs proches peuvent s'adresser sont les suivantes : Montjoye, CIDFF, AS3P, Accueil Femmes Solidarité, ALC Les Lucioles.
Le reportage de Véronique Varin, Séverine Neuquelman, Jimmy Juvigny
Intervenants : Amélie Le Dall (Psychologue service d'aide aux victimes association Montjoye), Stéphanie Devroë (Chef service d'aide aux victimes association Montjoye), Jean-Michel Prêtre (Procureur de la République de Nice)