Le directeur de la Semiacs nie avoir eu des gestes déplacés envers les trois employées qui étaient sous ses ordres. L'audience de ce jeudi 25 octobre s'est tenue dans une ambiance tendue.
Henri Alonzo sera-t-il condamné ou bien les accusations portées par ses victimes présumées finiront-elles sur une voie de garage ? Impossible de trancher après cette audience du 25 octobre au tribunal de grande instance de Nice. Le directeur de la Semiacs, la société qui gère le stationnement et les parkings de la capitale azuréenne, s'est défendu face aux trois employées qui affirment avoir subi des agressions sexuelles.
"Je n'ai jamais touché personne"
L'homme a nié fermement : "je n'ai jamais eu de relations sexuelles avec elles, je ne me suis jamais exhibé ni masturbé devant elles, je n'ai jamais touché personne". Pour la première fois, Henri Alonzo a aussi reçu le soutien à la barre de Benoit Kandel, l'ancien premier adjoint à la mairie de Nice qui l'avait nommé à la tête de la Sémiacs. L'élu rappelons-le, a perdu son fauteuil aux cotés de Christian Estrosi depuis que l'affaire a éclaté.
Henri Alonso et Benoit Kandel sont amis. Les deux hommes se connaissent depuis l'époque où ils exerçaient tous les deux des postes à responsabilités dans la gendarmerie. Ex-patron des forces de l'ordre dans les Alpes-Maritimes, Benoit Kandel a décrit son ancien subordonné comme "un officier exemplaire" qui a ensuite réussi dans ses nouvelles fonctions à "redresser la Sémiacs".
Sur le banc des parties civiles, Nadia Jamouli attire tous les regards. C'est cette employée licenciée qui porte les accusations les plus fortes. Entre deux sanglots, elle lâche à haute voix que son ancien patron est un menteur ! Le procès reprendra lundi, avec les plaidoiries des parties civiles, du procureur, et de la défense.