Quand Christian Estrosi dérape sur les gens du voyage, les roms et l'islam

Invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1-I-télé-Le Parisien ce dimanche matin, le député-maire de Nice est revenu sur l'installation des gens du voyage à l'Arboras, faisant au passage un amalgame avec la communauté Rom. 

Le maire de Nice a appelé "les maires de France à la révolte" et "à utiliser le mode d'emploi qui est le mien" pour expulser les gens du voyage installés sur des terrains illégalement . Christian Estrosi  a dénoncé au passage la circulaire Valls de l'été 2012, qui empêcherait selon lui ces expulsions, laissant les maires "livrés à eux-même". Le député UMP fait alors l'amalgame avec les Roms.

Sur Europe 1, le maire de Nice assure avoir dit aux gens du voyage qui comptaient rester plusiuers semaines sur les terrains de l'Arboras: "J'en ai maté d'autres, je vais vous mater", les menaçant de "mettre des caméras partout" et de "relever leurs plaqsues d'immatriculations."
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Les réactions n'ont pas tardé sur twitter, comme notamment le groupe d'opposition au conseil municipal de Nice "Nice changer d'ère", ou encore David Nakache, secrétaire fédéral du PS, et Philippe Vardon, président du mouvement identitaire Nissa Rebella.



Dans cette même interveiw, Christian Estrosi a jugé qu'"islam et démocratie n'étaient "absolument pas" compatibles, contrairement à ce qu'a déclaré le président François Hollande lors de son voyage officiel en Tunisie.
Comme on lui demandait s'il partageait le sentiment du chef de l'Etat sur ce point, il a répondu: "Absolument pas ! On ne peut pas se revendiquer de partout de la laïcité et en même temps dire que l'islam et la démocratie sont parfaitement compatibles".

 

Avant Estrosi, d'autres membres de l'UMP ont ciblé les Roms et les gens du voyage

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