La commune a engagé l'expropriation de cette maison, puis elle a engagée plus de deux millions de travaux avant d'ouvrir le bâtiment au public. Mais l'ex propriétaire a bien l'intention de récupérer son bien.
Aujourd'hui, la villa Luna a belle allure. Mais pendant de longues années, cette demeure Belle Epoque, propriété d'une Koweitienne a été une verrue sur la Promenade des Anglais. Elle était laissée à l'abandon.
La ville de Nice a donc engagé une expropriation. Puis elle a décidé d'effectuer des travaux sur le site néoclassique pour la somme de deux millions et demi d'euros avant d'ouvrir le bâtiment au public.
Pour la mairie, cette expropriation a été validée par le juge administratif en première instance, puis en appel. Désormais, c'est le conseil d'Etat qui devra se prononcer car l'ancienne propriétaire estime que la déclaration d'utilité publique sur laquelle s'appuie la mairie a été annulée. Selon son avocat, Hatem Ayadi,
Il n'y avait aucune urgence pour prendre possession de la villa et engager des travaux à hauteur de 2,5 millions d'euros que la mairie fait supporter aux contribuables niçois
Le conseil d'état statuera d'ici la fin de l'année.
La ville de Nice a procédé à l'expropriation, a engagé de gros travaux, mais l'ex propriétaire veut récupérer son bien.