C’est un succès que personne n’aurait imaginé lorsque la première bicyclette donnait ses premiers coups de roues sur la promenade des anglais en 2009. Depuis, le vélo en libre-service a fait beaucoup de route. En 10 ans, vous êtes 11 millions à les avoir enfourchés.
Il fait désormais partie du décor niçois : le vélo bleu. Se rendre au travail, rentrer chez soi, aller à la plage, les usages de cette bicyclette en libre-service sont multiples et variés.
Particulièrement prisé par les actifs, les étudiants ou les touristes, le vélo bleu a, au fils des années, conquis l’ensemble de la population.
A tel point que près de 18 000 usagers ont pris un abonnement mensuel, un abonnement qui leur coûte 15 à 25 euros par mois.
Leur nombre a littéralement explosé. En 2009, ils étaient 900, aujourd’hui, on en dénombre 1750.
Sur le territoire de la métropole, les stations sont omniprésentes. 175 de Nice à Cagnes-sur-Mer en passant par Saint-Laurent-du-Var.
[COMMUNIQUE DE PRESSE] Extension des Vélos Bleus : la Métropole fait fausse route - par @xaviergarcia_06 https://t.co/muJIMXNMyu pic.twitter.com/0jVQT9roeB
— PS Alpes-Maritimes (@FederationPS06) September 10, 2019
Les points faibles des vélos bleus
►Les problèmes mécaniques sont généralement pointés du doigt par les usagers. Comme un pneu crevé ou une roue voilée. En cause, des actes d’incivisme.►Un moyen de transport écologique victime de son succès
1750 vélos bleus en tout, c’est beaucoup, mais c'est toujours trop peu. Certains usagers se plaignent régulièrement d’avoir eu à parcourir plusieurs stations avant de trouver un destrier disponible.
Alors, à quand des vélos électriques en libre-service ?
C’est la question que beaucoup d’adeptes se posent. La ville de Nice a déjà donné son feu vert.Le vélo bleu en chiffres
►11,5 millions de location depuis 2009►175 stations dans la métropole Nice Côte d’Azur
►1750 vélos bleus en 2019
►900 vélos bleus en 2009